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Recycler et traiter ses déchets électriques/électroniques

Les déchets électriques et électroniques sont une réelle problématique en termes d’écologie, de santé publique ou encore de développement durable. Très polluants, ils se composent d’éléments ayant une forte empreinte écologique. Depuis les années 2000, les législations se multiplient au niveau national, européen et international. Le point sur le recyclage et le traitement des déchets électriques et électroniques.

Définition des déchets électriques et électroniques

Les déchets électriques/électroniques sont plus communément appelées les DEEE ou WEEE en anglais. Pour simplifier, ce terme désigne tous les produits qui fonctionnent à l’électricité ou à partir de champs magnétiques, et qui arrivent en fin de vie. On peut citer de l’équipement électroménager, bureautique ou informatique, les appareils de téléphonie… La question du recyclage des déchets électriques et électroniques est d’autant plus importante, que toutes ces machines se composent d’éléments très toxiques comme le plomb, l’aluminium, le mercure ou l’arsenic. Inoffensifs de leurs « vivants », les ordinateurs, les réfrigérateurs ou autres machines à laver le linge ou la vaisselle, deviennent de réels dangers pour la nature et les hommes.

L’organisation du recyclage et du traitement des DEEE

Depuis les années 2000, les textes de lois se multiplient pour encadrer la fin de vie déchets électriques et électroniques. La filière grand public de la collecte de DEEE s’est organisée autour de 4 organismes agréés chargés de la récolte et du recyclage. De plus, une écotaxe est appliquée sur la vente de chaque produit. Pour les professionnels, producteurs et utilisateurs des marchandises électriques et électroniques, la date marquante est 2005. A partir de 2006, un producteur d’appareils électriques ou électroniques est responsable du recyclage et de la valorisation de ces futurs déchets. Le professionnel peut s’en charger lui-même ou faire appel à la société spécialisée de son choix. Depuis 2010, la loi est plus contraignante face aux entreprises récalcitrantes, notamment en appliquant des amendes voire même une suspension d’activité. Tous les produits mis sur le marché après 2005 disposent d’une signalétique adaptée : une poubelle barrée qui signifie que ce déchet ne se jette pas.

Comment gérer au mieux ses DEEE ?

Si la loi est là pour faire appliquer les nouvelles directives, diminuer les pollutions etc., l’objectif est aussi à terme de mieux réfléchir ses achats de DEEE. Mieux acheter, c’est réduire ses frais de traitement et de recyclage. En premier lieu, avant d’acheter, l’idéal est de prolonger au maximum la vie de ses équipements bureautiques ou informatiques, par exemple en privilégiant la réparation au remplacement systématique. Lorsque l’achat est décidé, préférez du matériel produit avec une démarche écologique, veillant à intégrer un minimum d’éléments jugés toxiques. Si vous devez vous débarrasser de DEEE, veillez à choisir des organismes de qualité où vous pourrez suivre le traitement des déchets électriques/électroniques jusqu’à leur seconde vie.
Les DEEE sont une contrainte pour les entreprises, mais avec un peu d’organisation et une réflexion sur le long terme, le choix du développement durable est plus que bénéfique pour l’image de la structure.

La loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire instaure un indice de réparabilité des produits électriques et électroniques. Le décret n° 2020-1757 du 29 décembre 2020 précise les conditions de calcul et d’affichage de cet indice, déployé à partir du 1er janvier 2021. L’indice de réparabilité est une note sur 10, calculée à partir de différents critères (prix et disponibilité des pièces détachées, caractère démontable de l’appareil…).